Au premier abord, la construction d’un Fair Isle peut sembler « barbare », mais avec un peu d’habitude, on n’y pense même plus. Et c’est très agréable de tricoter en rond, avec toujours l’endroit du travail face à soi.
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Le corps du pull est tricoté en rond, jusque-là, tout va bien…
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Arrivé aux emmanchures, on met une ou plusieurs mailles en attente (ici sur l’épingle à nourrice), que l’on reprendra au moment de relever des mailles pour l’emmanchure. On remonte en général 8 mailles (ici, nettement visibles car tricoté en alternant les couleurs) : ce sont les steeks. Et on remonte de part et d’autre de ces steeks 1 maille ; ce sont les edge stitches. Ces edge stiches serviront de support pour relever les mailles des manches.
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Même pour l’encolure (visible ici) on utilise la technique des steeks, afin de toujours tricoter le pull à l’endroit. Les diminutions d’encolure (que l’on voit très bien ici) se font de part et d’autre des edges stitches, ce qui donne au pull un aspect assez particulier !
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Une fois le corps du pull terminé, il faut ouvrir les steeks. C’est la fameuse étape de la « ciseautique »… et la plus dure à regarder (âmes sensibles, s’abstenir). Donc, il faut couper entre la quatrième et la cinquième maille des steeks.
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Et voilà notre manche ouverte ! Maintenant, il faut relever des mailles tout le long des edges stitches, à l’aide d’un crochet (méthode expliquée ici)
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Même chose pour l’encolure, maintenant, ça ressemble un peu plus à un pull !
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Une fois les manches et le col terminés, il faut arrêter les steeks, pour ne pas que le tricot se défasse. Voici à quoi ressemble nos steeks une fois les manches montées. A droite, le corps du pull, à gauche la manche, au milieu, les 4 mailles des steeks.
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On recoupe les steeks, de façon à n’avoir plus que 2 mailles.
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Et on fait un genre de point de croix, en passant le fil dans chaque première maille des steeks. Voilà le résultat terminé.