Archives de catégorie : Filage

Techniques, trucs et astuces sur le travail des fibres brutes : lavage, cardage, filage, teinture.

Utiliser une planche à mélanger

Appelée aussi « blending board » en anglais, la planche à mélanger se situe à mi-chemin des cardes à main et de la cardeuse à rouleau. Elle n’a pas été conçue pour carder une fibre qui ne l’est pas, mais plutôt pour réaliser des mélanges de matière et de couleur. Moins onéreuse que la cardeuse à rouleau, plus portable aussi, c’est un excellent compromis pour réaliser de superbes mélanges.

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Cardage avec une cardeuse à rouleau

Une cardeuse à rouleaux est une version améliorée des cardes à mains. Plus onéreuse, elle permet plus de possibilités : carder une plus grande quantité de toison à la fois, faire un mélange homogène facilement et rapidement de deux matières différentes, et faire de beaux mélanges de couleurs pour des effets particulièrement spectaculaires.

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Teinture à l’étuvée sur laine avec des peintures pour soie

Ayant fait de la peinture pour soie par le passé, j’ai naturellement appliqué cette méthode à la laine ! La teinture pour soie conviens aussi pour la laine et les fibres végétales et animales. Attention cependant, il existe plusieurs types de teinture pour soie, celle que j’utilise ici est étuvable.

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Cardage du coton

Le coton est une fibre fine et courte. Il se carde très mal avec une cardeuse à rouleau, même fine, car il est trop court pour être correctement transféré du petit rouleau au gros rouleau. C’est pourquoi on obtient de meilleurs résultats avec une paire de carde à main. La technique qui suit conviens pour toutes les fibres courtes et de longueur moyenne, ainsi que pour les fibres fines.

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De la teinture au retors navajo pour un fil à rayures

Laine teinte et filée à la main. Création personnelle.Explication

Laine teinte et filée à la main.
Explication

Le retors Navajo permet, à partir d’un “célibataire” (fil unique) d’obtenir un fil à 3 brins. Le principe est assez simple mais nécessite une certaine dextérité dans les mouvements. Il s’agit de former une chaînette lâche avec le fil unique, de la même manière qu’on le fait avec un crochet, tout en faisant tourner la roue du rouet dans le sens contraire des aiguilles d’une montre (sens habituel du retors).

Tout l’art du retors Navajo consiste donc à former la chaînette, tout en pédalant sur le rouet, mais pas trop vite sinon le brin de laine final est trop retordu et donc il n’est pas « balancé ».

Le retors navajo permet de conserver l’alternance de couleurs, il est donc tout indiqué pour faire des fils rythmés. Mais il conviens bien sûr pour les fils uni.

Voici les explications pour obtenir un fil avec un dégradé de couleurs.

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