Archives de l’auteur : Tricofolk

Réalisation : Henry VIII

Tricot en groupe avec Tricotnordique.

Introduction aux Fair-Isle

Le chapelet des îles Shetlands est situé au nord de l’Ecosse. L’une de ces îles est plus connue, pour ses pulls en jacquards complexes : Fair Isle.

Les pulls Shetlands ou « Fair Isle » sont tricotés en rond, même les cardigans. Tout comme les pulls norvégiens, l’emmanchure est ensuite découpée, mais à la différence de ceux-ci, des mailles sont remontées tout de suite pour tricoter les manches en rond. Ces mailles qui sont remontées sont appelées « Steeks »

La laine employée est fine, généralement tricotée avec des aiguilles n° 3. Une des particularité de ces tricots : les côtes bicolores, en couleurs alternées.

Les motifs de jacquard traditionnels de ces îles sont remarquables pour leur apparente complexité, alternant des O X O typiques.
Toutefois, il n’y a jamais plus de 2 couleurs sur un même rang. On peut cependant compter 10, 12 couleurs, même plus, pour faire un pull !

Introduction aux tricots des Andes

Les tricots d’Amérique latine (Pérou et Bolivie essentiellement) sont peut-être les plus connus, mais paradoxalement, les moins connus aussi ! Ce sont les fameux bonnets péruviens, appelés aussi « chullos », qui nous viennent d’abord à l’esprit quand on pense aux tricots andains.
Initialement destinés aux hommes seulement, et tricotés par les hommes, ils sont devenus très populaires en Europe et Amérique.

C’est surtout la laine de lama qui est utilisée dans les andes, en principe la laine est très fine (laine à chaussette, voir même encore plus fine), et tricotée dans des teintes très vives et colorées aussi bien que dans des tons plus naturels. Les andains tricotent principalement en rond et en jacquard, mélangeants plusieurs coloris sur un seul rang. Dans certaines régions d’amérique latine, on tricote avec l’envers devant soi.

Les tricots des andes se résument principalement aux chullos, à des « brassières » (équivalent des jambières, mais pour les bras) et à des sacs à main. Chaque région des andes a son propre type de chullos, les oreillères, la forme et les bordures du bonnet sont typiques à une région donnée.

Réalisation d’un gansey hollandais : Pernis

Réalisation d’un gansey : Eriskay

Archives du 31 avril au 15 mai 2003
Plusieures tricoteuses du groupe Yahoo! Tricotnordique vont faire ensembles un gansey. Il y a deux dates : le 1er mai et le 1er juin. J’ai choisi de commencer mon gansey au 1er mai. Ce sera « Eriskay » dans « Fishermen’s Sweaters » d’Alice Starmore. La laine normalement utilisée est très torsadée et le tricot doit être assez serré (comme c’est un pull de marin-pêcheur au départ, il devait être solide et résister aux intempéries). J’ai choisi d’utiliser la laine de Frangipani, qui est adaptée à ce type de tricots.

ERRATA dans les explications pour Eriskay

– Après la section « back yoke », rubrique « inc row (WS) » : p2 ; k29 ; *p2 ; k11 etc… il faut lire l’inverse ! Pour les trois tailles, les explications sont bonne si on est sur l’endroit de l’ouvrage et non l’envers comme indiqué (WS). Comme on est obligatoirement sur l’envers, il suffit d’inverser les explications : k2 ; p9 ; *k2 ; p11 etc..

– Pour le dos et le devant, après avoir fait les deux rangées de motifs (ancre + sapin, et étoiles + triangle) on doit faire un rang de mailles envers et endroit alternées. Les explications indiquent « k1, p1 » et il faut commencer par 1 maille envers.

Réalisation d’un gansey : Cape Cod

Un gansey est un pull de marin-pêcheur originaire de l’île anglo-normande Guernesey ; c’est également son autre nom. C’est l’ancêtre des pulls irlandais, que l’on connaît mieux. Comme lui, le gansey est texturé, mais le motif est surtout formé par une combinaison de mailles endroit et mailles envers. Il a la particularité de n’avoir aucunes coutures, car entièrement tricoté en rond. Pour les manches, on monte des mailles autour des emmanchures. Autre particularité du gansey : il comporte un gousset sous les bras, pour plus d’aisance.